Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré que le Mali examine la possibilité de rejoindre les BRICS, un bloc économique regroupant cinq grandes économies émergentes. Selon lui, cette adhésion serait une opportunité pour le pays de faire entendre sa voix sur la scène internationale et de bénéficier de nouvelles possibilités économiques.
Lors d’une interview accordée à Sputnik, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a affirmé que le Mali étudie sérieusement l’opportunité de rejoindre les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Bien que Bamako n’ait pas encore officiellement déposé sa candidature, des discussions sont en cours avec Moscou et d’autres membres potentiels de la Confédération des États du Sahel.
Pour le ministre, l’adhésion aux BRICS revêt une importance capitale sur le plan géopolitique et économique. « Nous pensons que les BRICS représentent un modèle alternatif de multilatéralisme et apportent également un certain équilibre dans les relations internationales », a-t-il déclaré, ajoutant que cette coalition permettrait aux voix des pays africains, et particulièrement celles des pays sahéliens comme le Mali, d’être mieux entendues sur la scène internationale.
L’adhésion au groupe pourrait également offrir des avantages économiques considérables. Abdoulaye Diop a évoqué la possibilité de « faire commerce en utilisant les monnaies locales et nationales », ce qui va sans doute réduire la dépendance vis-à-vis des devises étrangères, notamment l’euro et le dollar. De plus, l’accès à la banque des BRICS offrirait de nouvelles perspectives de financement pour soutenir le développement économique du pays. Diop a conclu que rejoindre les BRICS représente une « option intéressante » pour le Mali, afin de renforcer ses partenariats internationaux et d’accéder à des opportunités économiques plus diversifiées.
