Après une décennie de silence, la raffinerie de pétrole de Warri, située dans le delta du Niger, a repris partiellement ses opérations. Fonctionnant actuellement à 60 % de sa capacité, elle produit 125 000 barils par jour. Cette relance s’inscrit dans un vaste programme de redynamisation des infrastructures pétrolières du Nigeria, initié par la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC).
Le 30 décembre, la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) a annoncé avec satisfaction la reprise des activités de la raffinerie de Warri. Ce site, fermé depuis 2015 en raison de son état dégradé et d’une pénurie de matières premières, retrouve partiellement sa fonction avec une capacité de production actuelle de 125 000 barils par jour, soit 60 % de son potentiel total.
Cette reprise est une étape clé dans la stratégie du Nigeria pour redynamiser son secteur pétrolier, longtemps en berne. Le pays dispose de quatre raffineries publiques, dont celle de Warri, pour une capacité combinée de 445 000 barils par jour. Ces infrastructures sont restées à l’arrêt pendant des années, privant le premier producteur de pétrole d’Afrique de sa capacité à raffiner localement son brut et le contraignant à une forte dépendance aux importations de produits pétroliers.
Le mois dernier, la NNPC a dévoilé un plan ambitieux visant à relancer progressivement l’ensemble des raffineries publiques. La remise en service de la raffinerie de Warri représente un signal fort dans cette direction. Ce projet, qui s’accompagne de travaux de réhabilitation et de modernisation, vise à restaurer la capacité de raffinage locale, réduire les importations et, à terme, renforcer l’autonomie énergétique du pays.