Le gouvernement tchadien, à travers une circulaire émise par la Primature et le Ministère de la Santé Publique, a décidé de sévir contre la vente illégale des intrants nutritionnels. Ces produits, destinés à la prise en charge des enfants malnutris, se retrouvent régulièrement sur les marchés.
Face à une situation préoccupante, où des intrants nutritionnels prévus pour lutter contre la malnutrition infantile sont détournés et vendus sur le marché avec la complicité de certains responsables sanitaires, le gouvernement du Tchad a pris des mesures drastiques. Dans une circulaire datée du 3 octobre 2024, signée par le Premier ministre, Allah-Maye Hauna, il est désormais strictement interdit de vendre ces intrants sur l’ensemble du territoire national.
Ces intrants nutritionnels sont fournis aux structures sanitaires par le gouvernement et ses partenaires pour assurer la prise en charge des enfants souffrant de malnutrition. Cependant, les autorités ont constaté qu’une partie de ces produits se retrouve en vente sur le marché, ce qui met en péril les efforts déployés pour améliorer la santé des enfants vulnérables.
La circulaire rappelle que les responsables des structures sanitaires, ainsi que leurs réseaux impliqués dans ce commerce illicite, seront sévèrement sanctionnés. Les autorités administratives locales, notamment les gouverneurs et les maires, sont chargées de veiller à la stricte application de cette directive.
Cette interdiction vise à protéger les enfants malnutris, pour lesquels ces intrants sont essentiels. Le gouvernement entend sévir contre toutes les formes de détournement de ces produits et met en garde contre toute entrave à l’application de cette circulaire.