Le Togo va créer sa première aire marine protégée

Casimir Vodjo
3 min
Aire marine protégée

Le Togo s’apprête à disposer de sa première Aire marine protégée (AMP). Deux rencontres ont eu lieu dans ce sens le 30 septembre à Agbodrafo et le 1er octobre 2025 à Aného, réunissant plusieurs acteurs.

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Vers la création de l’aire marine protégée au Togo

Depuis 2015, la création d’une aire marine protégée est lancée par le Haut conseil pour la mer au Togo. Cette année, le processus est entré dans sa phase active avec la tenue de deux rencontres de sensibilisation et de mobilisation des acteurs impliqués. Organisées par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, les séances se sont déroulées respectivement le 30 septembre 2025 à Agbodrafo et le 1er octobre 2025 à Aného dans la préfecture des Lacs.

L’objectif était d’expliquer le processus de création de cette aire marine protégée, d’en présenter les avantages et de recueillir les préoccupations des communautés locales. Prévue sur une superficie de 950 km², l’AMP couvrira la préfecture des Lacs ainsi qu’une partie des préfectures de Vo et de Zio.

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Une zone riche en biodiversité

Située entre l’océan Atlantique et le lac Togo, cette zone est riche en biodiversité, notamment les mangroves, les poissons et autres ressources halieutiques. L’objectif est de protéger ces écosystèmes et contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales, au développement du tourisme et à la promotion de la recherche scientifique.

“La création de l’aire marine protégée ne signifie pas une privation de ressources pour les populations, mais vise à assurer une gestion durable afin de préserver ces richesses pour les générations futures”, a expliqué Awougnon Comlan, représentant le ministre de l’environnement et des ressources forestières,.

Le projet bénéficie du soutien de plusieurs partenaires internationaux, dont la Banque mondiale à travers le projet WACA, le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM), l’UEMOA, la FAO et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les prochaines étapes incluent la délimitation officielle de la zone, l’élaboration du cadre réglementaire et la mise en place d’un mécanisme de suivi participatif impliquant les communautés locales.

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