Lors du Conseil des ministres du 18 septembre, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a émis des instructions claires au gouvernement pour une préparation minutieuse des élections législatives anticipées avec l’objectif d’éviter toute faille organisationnelle.
Bassirou Diomaye Faye a placé les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 sous le signe de la rigueur et du contrôle absolu. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, le chef de l’État a émis des instructions claires aux membres du gouvernement pour une préparation minutieuse du scrutin.
Dans un geste révélateur de son engagement à sécuriser le processus électoral, le successeur de Macky Sall a signé deux décrets stratégiques : l’un portant sur “la convocation du corps électoral et l’autre sur la répartition des sièges des députés“. Ces mesures visent à garantir une meilleure représentation au niveau national, mais également pour les sénégalais de l’étranger, souvent pointés du doigt pour leur éloignement des débats nationaux.
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Le président Faye a appelé le ministre de l’Intérieur “à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre“.
Mais au-delà de la technique, le premier citoyen sénégalais a aussi “demandé au Ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale“. Ainsi, les regards sont désormais tournés vers le 17 novembre, un rendez-vous important pour l’avenir politique du Sénégal.