Législatives au Sénégal : le clan Macky Sall à la croisée des chemins !

Septus Djamagbo
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Macky Sall

Le parti Alliance pour la République (APR) de l’ancien président sénégalais Macky Sall s’engage dans une période décisive de son existence politique. Ce mardi 17 septembre 2024, les membres du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR se sont réunis au siège du parti à Mermoz pour une rencontre stratégique, à l’approche des élections législatives anticipées.

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Alors que le Sénégal se prépare pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le parti Alliance pour la République (APR), autrefois au sommet du pouvoir sous la présidence de Macky Sall, semble affûter ses armes. Ce mardi, une rencontre a lieu au siège du parti à Mermoz  sur invitation du Secrétariat exécutif national (Sen).  Bien que l’ordre du jour n’ait pas été révélé, l’attention se focalise sur les préparatifs de ces élections, qui marquent un tournant important pour la formation politique, notamment depuis la dissolution de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).

En effet, depuis sa création, l’APR a mené la politique sénégalaise en s’appuyant sur BBY, une coalition de partis qui a assuré à Macky Sall deux mandats présidentiels successifs. Mais avec la dissolution récente de cette alliance, une question essentielle se pose : l’APR pourra-t-il survivre et triompher seul aux législatives ? Le parti devra non seulement redéfinir son identité, mais aussi construire une stratégie électorale efficace sans le soutien traditionnel de BBY.

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Les spéculations vont bon train concernant l’issue de cette réunion. Certains militants et cadres du parti espèrent que l’APR puisse se présenter en “cavalier seul“, tandis que d’autres soulignent les risques de cette option dans un paysage politique de plus en plus fragmenté et dominé surtout par le parti politique ( le pastef)  d’Ousmane Sonko.

Le poids de l’héritage de Macky Sall

En réalité, l’absence du prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye  à la tête de l’exécutif change la donne. Il est vrai que, bien que ce dernier ne soit plus en fonction, son influence continue de marquer profondément le parti. Mais, l’APR devra prouver qu’il peut exister en dehors de l’ombre de son fondateur. Cela nécessitera non seulement une nouvelle direction claire, mais aussi une mobilisation renforcée de ses bases électorales, qui pourraient être tentées de se disperser en l’absence de l’unité symbolique que représentait BBY.

Par ailleurs, cette réunion du Sen sera l’occasion pour l’APR de clarifier sa position face à un défi majeur. L’enjeu réside dans la capacité du parti à adapter son mode de fonctionnement sans la coalition BBY et à trouver un équilibre entre renouvellement et continuité.

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