La campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre au Sénégal, a officiellement débuté dimanche 27 octobre. Les partis politiques, mobilisés dans leurs quartiers généraux, se disent « fin prêts » à affronter le scrutin.
Les partis à l’assaut des sièges à l’Assemblée nationale du Sénégal sont désormais autorisés à aller officiellement au contact des populations pour les convaincre de leur accorder leurs suffrages. La campagne électorale s’est ouverte ce dimanche 27 octobre 2024. Au siège du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, ainsi qu’à celui de la coalition Sam Sa Kadou, conduite par le maire de Dakar, Barthelemy Diaz, les préparatifs vont bon train.
Selon RFI, la coalition Sam Sa Kadou, dont Khalifa Babacar Sall est membre, a tenu un meeting d’ouverture ce dimanche. Pathé Ba, responsable de l’organisation, précise que ce moment est consacré à la préparation en amont.
L’opposition, qui mise également sur des figures emblématiques, fait face à des défis, notamment avec Bougane Gueye Dany actuellement incarcéré. D’autres candidats, comme Abdoulaye Sylla, riche homme d’affaires, ont choisi de démarrer leur campagne dans les régions, se rendant à Mbacké, près de Touba. Diegane Séne, ancien ministre et leader du Renouveau, s’installera à Golf-Sud, dans la banlieue dakaroise.
Le Pastef à la quête de la majorité au parlement
Du côté du Pastef, l’atmosphère est différente. Les militants échangent et attendent le retour des leaders en réunion. Abass Fall, candidat à Dakar, se dit confiant. « Cela montre effectivement que le Pastef n’est pas un petit parti, on attend juste le discernement pour le concrétiser, le décret a été établi par les Dakarois et la signature se fera le 17 novembre, inch’allah. », a-t-il confié en effet.
Le Pastef prévoit de lancer sa “Caravane Rose”, un événement marquant qui partira de son siège pour se terminer à Sacré-Cœur, à proximité du domicile d’Ousmane Sonko. Ce dernier, pour sa part, se rendra à Tivaouane, une cité religieuse dans la région de Thiès.
La campagne électorale, qui s’étalera sur 21 jours, compte 41 listes de coalitions et partis politiques. L’objectif du Pastef est d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale afin de faire passer un ambitieux programme comportant 83 projets de loi, 294 décrets et 110 arrêtés. De leur côté, les partis d’opposition s’unissent pour contrer cette dynamique et empêcher le Pastef de détenir les pleins pouvoirs.