Lors de l’Assemblée consultative du Synode qui s’est ouverte mardi 1er octobre dans la Basilique Saint-Pierre de Rome en Italie, les dirigeants de l’Église catholique sont revenus sur les différentes transgressions commises sur l’humanité. Dirigée par le Pape François, l’institution religieuse a identifié sept (07) nouveaux péchés.
«Il nous est demandé de nous exercer ensemble dans un art symphonique, en une composition qui nous unit tous au service de la miséricorde de Dieu », c’était l’une des premières déclarations du Pape François à l’ouverture de l’Assemblée consultative du Synode ce mardi 1er octobre dans la Basilique Saint-Pierre de Rome, lieu emblématique du catholicisme. Au cours de la session qui a réuni de nombreuses personnalités religieuses, l’Église catholique a d’abord présenté ses excuses à l’humanité toute entière pour plusieurs raisons.
En effet, les dirigeants de l’Église catholique mondiale ont identifié sept nouveaux péchés commis par l’Église catholique. Il s’agit du péché contre la paix, du péché contre la création, les peuples indigènes et les migrants, du péché d’abus. Parmi les péchés, figurent également, le péché contre les femmes, la famille et les jeunes, le péché de la doctrine utilisée comme des pierres à jeter, le péché contre la pauvreté et enfin, le péché contre la synodalité, le manque d’écoute, de communion et de participation de tous.
Par ailleurs, il faut aussi rappeler que lors de cette même assemblée, l’Église a demandé pardon au monde entier pour son rôle joué dans l’esclavage et la colonisation. Cette démarche de l’Église catholique, bien qu’historique, soulève de nombreuses questions. Si elle marque une volonté de confronter son passé et d’assumer ses responsabilités, elle met aussi en lumière l’ampleur des défis auxquels l’institution fait face. La reconnaissance des torts causés est un premier pas, mais beaucoup s’interrogent sur les actions concrètes qui suivront cette demande de pardon.