Les menaces sur la liberté de la presse restent d’actualité dans le monde des journalistes de tous les continents du monde. Moyen de répression du droit à l’information, l’emprisonnement “arbitraire” de journalistes est monnaie courante dans nombre de pays. Sur les cinq dernières années, au moins un journaliste a été détenu en raison de son travail dans 86 pays selon Reporter sans Frontières.
Au titre de l’année 2023, l’organisation mondiale créée en 1985 et dédiée à la promotion et la défense de la liberté d’informer et d’être informé partout dans le monde, déplore recense 779 professionnels des médias à avoir connu la prison. RSF précise que 547 sont toujours en prison (ou assignés à résidence) dans 45 pays. Les peines prononcées cette année contre les journalistes varient d’une semaine à 20 ans de prison, resneigne par ailleurs, l’organisation.
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La Chine, la plus grande prison du monde pour les journalistes
Selon Reporters Sans Frontières, l’emprisonnement des journalistes est une méthode de répression utilisée dans près de la moitié des pays du monde. La Birmanie, le Vietnam, l’Iran, le Bélarus sont entre autres, les pays du Nord où beaucoup de journalistes sont emprisonnés. La Chine, pays d’Asie reste pour sa part, la plus grande prison du monde pour les journalistes avec 121 reporters toujours détenus.
Des chiffres ainsi publiés, on déduit aisément que la menace sur la liberté de la presse devient de plus en plus inquiétante. En 2022 par exemple, RSF avait chiffré 569 journalistes incarcérés au 31 décembre. Ce qui revient à dire qu’en 2023, les cas d’emprisonnement dans le monde ont grimpé de 36% comparativement à l’année précédente.