Les Etats-Unis offrent 50 millions de dollars pour la capture du président vénézuélien Nicolas Maduro

Marturin ATCHA
2 min
Nicolas Maduro, président vénézuélien

Les États-Unis ont annoncé le 8 août, une récompense de 50 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation de Nicolas Maduro. Le président vénézuélien est inculpé aux Etats-Unis pour trafic de drogue et corruption.

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Trump met à prix la tête de Nicolas Maduro

Le département d’État américain et le ministère de la Justice ont annoncé une prime historique de 50 millions de dollars pour toute information permettant de localiser et d’arrêter Nicolas Maduro, président du Venezuela. Déjà visé depuis plusieurs années par des accusations américaines de narcotrafic et de corruption, le dirigeant vénézuélien voit la pression internationale s’intensifier.

Pam Bondi, ministre américaine de la Justice, a déclaré sur X (ex-Twitter) que cette mesure vise à « faire rendre des comptes à un dirigeant corrompu, responsable de la souffrance de millions de Vénézuéliens ». Le chef adjoint de la diplomatie, Christopher Landau, a qualifié cette prime de « plus importante de l’histoire des États-Unis ».

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Des tensions persistances entre Washington et Caracas

En janvier dernier, à la veille du départ de Joe Biden de la présidence, Washington avait déjà qualifié l’investiture de Maduro de « simulacre » et jugé son troisième mandat « illégitime ». Antony Blinken, alors secrétaire d’État, avait accompagné cette déclaration de nouvelles sanctions. En reprenant le flambeau, son successeur Marco Rubio n’a pas mâché ses mots : « Depuis 2020, Maduro a étranglé la démocratie au Venezuela et s’accroche au pouvoir par la force ».

Le Venezuela dénonce une « opération de propagande politique »

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a qualifié cette annonce de « pathétique » et dénoncé un « cirque médiatique ». Dans un communiqué, le gouvernement vénézuélien rejette ce qu’il qualifie de « grossière opération de propagande politique orchestrée par Washington », accusant les États-Unis de vouloir s’ingérer une fois de plus dans les affaires internes du pays.

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