Les pays de l’AES annoncent leur retrait immédiat de la Cour pénale internationale

Casimir Vodjo
2 min
AES

Réunis à Bamako, les dirigeants de la Confédération des États du Sahel (AES) ont officialisé, ce 22 septembre 2025, leur décision commune de se retirer du Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI).

Ad imageAd image

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger (AES) quittent la Cour Pénale Internationale

Les États membres de la Confédération des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – ont annoncé conjointement leur retrait immédiat du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Signataires respectivement en 2004, 2000 et 2002, les trois pays avaient jusque-là coopéré avec la juridiction internationale, y compris à travers des accords facilitant son implantation sur leurs territoires.

Dans leur communiqué publié dans la soirée du lundi 22 septembre 2025, les autorités de l’AES dénoncent une institution devenue, à leurs yeux, « un instrument de répression néocolonial ». Elles reprochent à la CPI de se montrer incapable de poursuivre les crimes les plus graves – crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocides – tout en concentrant ses poursuites sur certains acteurs exclus du cercle de l’impunité internationale. Une posture qualifiée de « mutisme complaisant » qui, selon elles, traduit une justice à géométrie variable.

Lire aussi :  Mali : 04 civils enlevés près de Bamako

En se retirant de la CPI, les trois pays sahéliens entendent désormais recourir à des « mécanismes endogènes » pour garantir la paix, la justice et la lutte contre l’impunité. Ils réaffirment  aussi leur engagement en faveur des droits de l’Homme dans le respect de leurs valeurs sociétales. La Confédération a par ailleurs assuré rester ouverte à la coopération internationale « dans d’autres cadres appropriés ».

Tags :
Partager cet articles
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *