Liban: le Hezbollah confirme la mort de son leader Hassan Nasrallah

Casimir Vodjo
Lecture : 3 min
Hassan Nasrallah @ The Economist

Le Hezbollah a confirmé ce samedi 28 septembre la mort de son leader Hassan Nasrallah, à la suite d’une frappe aérienne menée par Israël la veille sur le quartier général de l’organisation à Beyrouth.

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Le Liban est sous le choc après l’annonce de la mort du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué lors d’une frappe israélienne sur son bastion à Beyrouth. Confirmée ce samedi à la mi-journée par le Hezbollah, la disparition de Nasrallah survient après une attaque aérienne massive de l’armée israélienne sur le quartier général de l’organisation situé dans la banlieue sud de la capitale libanaise.

Cette élimination, officiellement revendiquée par Israël, pourrait avoir de profondes répercussions sur la stabilité de la région, déjà en proie à de nombreuses tensions. En effet, l’élimination de Nasrallah ouvre notamment la voie à une potentielle escalade militaire entre Israël et le Hezbollah, d’autant plus que le mouvement chiite avait intensifié ses actions contre l’État hébreu ces derniers mois en réponse à l’offensive israélienne à Gaza.

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L’Iran dénonce une vision politique israélienne « à courte vue »

Le guide suprême iranien a dénoncé une vision politique israélienne « à courte vue », après l’annonce par Israël de l’élimination du chef du Hezbollah sans évoquer le nom du dirigeant libanais. « Le massacre de personnes sans défense au Liban a une fois de plus révélé la férocité du chien enragé sioniste, a prouvé la politique à courte vue et stupide des dirigeants du régime usurpateur », a fustigé le guide, dans un communiqué publié sur son site.

Les frappes de vendredi ont non seulement coûté la vie à Nasrallah, mais ont également détruit plusieurs dizaines d’immeubles dans la banlieue sud de Beyrouth, forçant des centaines de familles à fuir et provoquant la mort de six autres personnes, selon les autorités locales.

La région reste en état d’alerte maximale alors que le Hezbollah promet de poursuivre son combat malgré la perte de son leader charismatique. Si cette élimination est perçue comme une victoire stratégique pour Israël, elle risque d’alimenter encore davantage l’instabilité régionale, avec des répercussions qui pourraient se faire sentir bien au-delà des frontières du Liban.

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