L’Iran a confirmé ce mercredi, avoir lancé 200 missiles en direction du territoire israélien mardi soir. De son côté, l’armée israélienne a indiqué avoir intercepté la majorité des projectiles, évitant des dégâts majeurs sur son territoire.
Les tensions entre l’Iran et l’Israel ne cessent de monter d’un cran. Selon les autorités iraniennes, 200 missiles ont été lancés mardi, en représailles à des actions israéliennes non spécifiées. Bien que l’attaque ait été massive, les défenses antimissiles israéliennes ont intercepté près de 180 des projectiles, a rapporté l’armée israélienne, qui minimise les dommages causés.
Cette escalade intervient dans un contexte déjà tendu au Moyen-Orient, où les rivalités régionales et les conflits d’influence entre l’Iran et Israël sont au plus haut. Bien qu’Israël ait réussi à protéger la majorité de son territoire, l’attaque a créé la panique parmi la population, et les autorités israéliennes ont renforcé les mesures de sécurité autour des zones sensibles.
Réactions internationales et risques d’escalade
Cette nouvelle attaque iranienne a suscité des réactions internationales. Des appels au calme et à la désescalade ont été lancés par plusieurs pays, y compris les États-Unis et l’Union européenne, qui craignent que ce nouvel épisode de violence ne dégénère en un conflit de plus grande ampleur. Pour la communauté internationale, « cette attaque met en péril la stabilité de toute la région ».
Israël, qui n’a pas encore répliqué militairement, se tient en alerte maximale. Le Premier ministre israélien a convoqué une réunion d’urgence pour évaluer les prochaines étapes. Il a notamment fait savoir que son pays ne restera pas les bras croisés face à ces agressions.
L’ombre d’une guerre ouverte
L’intensité de l’attaque fait craindre une escalade majeure entre les deux pays. Téhéran a affirmé que ce lancement massif de missiles était une réponse « proportionnée » aux provocations israéliennes, tandis qu’Israël a réitéré son droit à la légitime défense face aux menaces régionales. Des discussions sont “en cours” entre Israël et les États-Unis, mais la République islamique promet d’attaquer tout pays qui soutiendra une réponse israélienne.
L’Iran frappera “toutes les infrastructures” d’Israël s’il est attaqué en riposte à ses lancements de missiles, a également averti le chef d’état-major de l’armée iranienne, le général de division Mohammad Bagheri.
La communauté internationale craint désormais que cette attaque ne soit que le début d’une série d’affrontements plus largee entre les deux puissances, qui pourraient impliquer d’autres acteurs régionaux tels que des milices pro-iraniennes en Syrie, outre le Hezbollah au Liban.