Le Niger désormais suspendu de toutes les instances de la francophonie. Le pays sous régime militaire ne peut donc plus participer aux activités de la Francophonie, jusqu’à nouvel ordre.
L’Organisation justifie cette sanction par le coup d’État survenu le 26 juillet dernier. Elle fait d’ailleurs obligation aux putschistes de libérer le président déchu Mohamed Bazoum. Comme la CEDEAO, l’OIF exige aussi un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Selon les précisions de la session, la présente suspension n’impacte pas les programmes humanitaires destinés aux populations à la base. Les actions en faveur de la sauvegarde de la démocratie vont alors se poursuivre.
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A Niamey, aucune réaction officielle n’a encore été donnée par le Général Abdourahamane Tiani. Mais faut-il le rappeler, dans son discours à l’occasion du 65ème anniversaire de la proclamation de la République, le président du Conseil national pur la sauvegarde de la patrie a réaffirmé la détermination de la junte à aller au bout de ses ambitions. Il a rappelé que son équipe ne cédera à aucune intimidation et ingérence.