L’OMS fait des recommandations sur le glissement de terrain dans le monde

Watson Sama (Stag)
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Illustration du glissement de terrain.

Fréquent et grave, le glissement de terrain est un phénomène géologique capable de se produire n’importe où dans le monde. Quelles sont les causes et comment y fait face ?

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Le glissement de terrain est un mouvement de roches, de terre ou de débris le long d’une pente. Il se produit progressivement sur une longue période de temps. Par ailleurs, ce phénomène géologique a des déclencheurs multiples. Pour ce faire, les glissements de terrain peuvent être déclenchés sur les pentes déjà sur le point de bouger par les précipitations, la fonte des neiges, les changements de niveau d’eau, les changements dans les eaux souterraines, les tremblements de terre, les perturbations causées par les activités humaines d’après l’US Geological Survey.

Aussi, il existe des glissements de terrain sous-marins, provoqués par les vagues de tempête et entrainant souvent les tsunamis qui endommagent les zones côtières. Dans le même sillage, selon l’OMS, les collines escarpées et fonds de canyon, les terres brulées par des incendies de forêt, les zones modifiées par la déforestation ou la construction, les canaux le long d’un ruisseau ou d’une rivière, les endroits où l’eau de surface ruisselle abondamment ou est fortement saturée, sont les zones susceptibles de connaitre des glissements de terrain. Selon les experts, le changement climatique et la hausse des températures devraient provoquer davantage cette situation qui entraine le traumatisme ou l’étouffement.

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Comment s’y prendre ?

Les glissements de terrain ont atteint environ 4,8 millions de personnes et causé plus de 18000 décès entre 1998 et 2027 d’après les rapports de l’OMS. Par conséquent, éviter les activités qui pourraient augmenter l’instabilité du sol. La prévention la moins onéreuse consiste à maitriser tous les rejets d’eau (usées, pluviales, de drainage) et éviter tout terrassement susceptible de déstabiliser le terrain. L’ouverture des fenêtres et des portes, ainsi que le fait de continuer à bouger et à faire du bruit si l’on est enseveli est un moyen efficace de survivre explique Joseph Wartman, professeur de génie civil et environnemental et auteur principal de l’étude.

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