Les douanes nigérianes ont saisi 125 000 litres d’essence de contrebande dans l’État de Kebbi, dans le cadre de l’opération Whirlwind. Trois camions immatriculés au Bénin ont été arraisonnés dans cette saisie record, estimée à 125 millions de nairas (environ 50 millions de FCFA).
La contrebande de carburant constitue un problème considérable en Afrique de l’Ouest. Elle affecte à la fois l’économie et la sécurité énergétique des pays concernés. Le Nigéria, principal producteur de pétrole de la région, est particulièrement touché par ce fléau. Face à cette menace, les autorités nigérianes ont renforcé leurs opérations de surveillance et de répression.
L’annonce a été faite par Husseini Ejibunu, coordinateur national de l’opération Whirlwind, qui lutte contre la contrebande de carburant. Selon lui, il s’agit de la plus grande saisie réalisée depuis le lancement de cette initiative. Dans ce cadre les douanes nigérianes ont mené une vaste opération qui a permis d’intercepter 125 000 litres d’essence en provenance du Bénin
Les camions interceptés transportaient chacun des milliers de bidons et de fûts remplis d’essence. Voici les détails de la cargaison saisie : premier camion (BC-7184RB): 766 bidons de 25 litres et 18 fûts de 200 litres, deuxième camion (AT-2457RB) : 1 454 bidons de 25 litres et plusieurs fûts de 200 litres et le troisième camion (BV-6240RB) : 1 350 bidons de 25 litres et 18 fûts de 200 litres.
En plus de ces trois véhicules, les agents des douanes ont également mis la main sur 805 bidons de 25 litres cachés dans plusieurs foyers de contrebande, situés à Dolekeina, Zaria Kalakala, Tunga Waterside et Lolo Tsamiya.
Un dispositif renforcé pour enrayer le trafic
Le contrôleur général des douanes nigérianes, Bashir Adewale Adeniyi, a indiqué que cette interception est le fruit d’une surveillance minutieuse de la zone. Il a rappelé que la contrebande de carburant prive le Nigéria de revenus précieux et alimente des marchés illégaux dans les pays frontaliers.
L’opération Whirlwind, lancée pour endiguer ce phénomène, renforce la surveillance des zones stratégiques et le déploiement d’unités mobiles. Les autorités prévoient de poursuivre ces efforts pour démanteler les réseaux de trafiquants et réduire l’exportation illégale de carburant subventionné.