Lutte contre les violences faites aux femmes : l’INF mobilise les chefs religieux et têtes couronnées

Touré Soulémane
4 min
L'INF rencontre le roi l'Empereur de Nikki

L’Institut National de la Femme (INF) a engagé une tournée dans le nord du Bénin du 25 au 28 août 2025. Cette descente vise à sensibiliser les figures d’autorité religieuses et traditionnelles pour renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre.

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Lutte contre les violences faites aux femmes : l’INF associe les leaders religieux et têtes couronnées

Dirigé par Bokpè Gnacadja, l’Institut Nationale de la Femme (l’INF) est déterminé à mettre fin aux violences basées sur le Genre (VBG) au Bénin. En effet, c’est dans ce cadre, l’institution a effectué une tournée de sensibilisation dans le Nord du pays du 25 au 28 août 2025. A cette occasion, les responsables de l’INF ont rencontré les Chefs religieux et les têtes couronnées des localités ciblées.

Pourquoi impliquer les chefs religieux et traditionnels ?

L’INF a choisi de s’appuyer sur les leaders d’influence dans les communautés. Dans un compte rendu officiel, le gouvernement explique que « la mission visait à obtenir leur adhésion active à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ».

En effet, les autorités morales jouent un rôle déterminant dans l’orientation des comportements sociaux. En les intégrant dans sa stratégie, l’INF espère renforcer son ancrage communautaire et accroître l’efficacité de ses actions.

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Quelles sont les avancées concrètes de la tournée ?

À chaque étape, la Présidente de l’INF, Me Huguette BOKPE GNACADJA, a signé avec les parties rencontrées une Convention de Partenariat sur la Veille et la Dénonciation des VBG. Le document « officialise l’engagement de ces leaders à jouer un rôle actif dans la prévention, la détection et la dénonciation des violences », indique le communiqué gouvernemental.

À Kandi, le roi Sacca Zibiri III, l’évêque Clet Fèliho, l’imam central et les chefs de communautés ont affiché leur soutien. À Natitingou, les autorités traditionnelles et religieuses ont insisté sur « la valorisation des femmes dans les cultures locales ». À Nikki et Parakou, l’Empereur et les rois du Borgou ont validé l’approche de l’INF. À Djougou, le roi Kpétoni Koda VI, l’imam central et l’évêque Bernard de Clairvaux Toha ont salué l’initiative.

Quels effets attend l’INF sur le terrain ?

L’Institut table sur un réseau d’alerte communautaire efficace, articulé autour de ces figures locales. En s’appuyant sur leur rayonnement, il espère briser les silences autour des violences. Les échanges ont également mis en avant l’importance de l’éducation des filles, l’implication des hommes dans la lutte, et la revalorisation du rôle social de la femme.

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Pour Bokpè Gnacadja, « l’inclusion de tous les acteurs est essentielle à une transformation durable des mentalités ». L’INF poursuivra cette démarche dans les huit autres départements du pays. L’objectif est clair : construire, avec toutes les composantes de la société, un environnement sûr, équitable et respectueux des droits des femmes et des filles.

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Soulémane Touré, journaliste béninois, diplômé des Sciences de l’Information et de la Communication (Option radio). En poste à Africaho, je dispose d'une solide expérience dans la presse en ligne. Contact whatsapp : 01 56121216 E-mail : sulassanabambitoure@gmail.com
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