Battu selon les résultats officiels, le député sortant Assalé Tiémoko refuse de reconnaître sa défaite face au candidat du RHDP, Alpha Sanogo Dramane. Il parle de braquage électoral, affirme détenir des procès-verbaux en sa faveur et annonce une action judiciaire contre la Commission électorale indépendante.
Législatives 2025 : Tiémoko rejette sa défaite et annonce une plainte contre la CEI
« J’ai gagné ces élections et ma victoire ne me sera pas volée ». C’est du moins ce qu’à laissé lire Assalé Tiémoko sur sa page Facebook le 29 décembre. Il a décidé de contester les résultats des élections législatives de 2025 tenues en Côte d’Ivoire dans la circonscription de Tiassalé. Donné perdant face à Alpha Sanogo Dramane, candidat du RHDP, le député sortant rejette les chiffres proclamés par la Commission électorale indépendante.
Selon les résultats officiels, Assalé Tiémoko aurait obtenu 489 voix, soit 45,88 pour cent des suffrages exprimés. Sur 39 362 électeurs inscrits, 16 841 ont pris part au vote, ce qui représente un taux de participation de 42,78 pour cent. Des chiffres que l’élu sortant juge en décalage avec la réalité du scrutin. Le journaliste parle d’un « braquage électoral » et annonce la tenue d’un point de presse ce mardi 30 décembre. À cette occasion, il promet de présenter ce qu’il appelle « les preuves du vol électoral orchestré » dans sa circonscription. Il affirme notamment détenir des procès-verbaux qui lui accorderaient une avance de 1 356 voix sur son adversaire. Refusant de s’incliner, Assalé Tiémoko annonce également son intention de porter plainte contre le président local de la CEI. Il dit vouloir se battre jusqu’au bout contre ce qu’il qualifie de forfaiture, dénonçant une atteinte grave à la vérité des urnes.
Faut-il le dire, cette contestation ravive des souvenirs encore frais à Tiassalé. En 2023, lors des élections municipales, un scrutin avait été annulé puis repris après un recours introduit par le candidat du RHDP, Sanogo Dramane Alpha. À l’époque, l’annulation avait été motivée par l’absence de stickers sur certains procès-verbaux, et non par des faits de fraude électorale.
