La justice malgache a validé le refus de la candidature de Marc Ravalomanana aux municipales à Antananarivo.
La situation politique à Madagascar, notamment autour des élections municipales, semble particulièrement tendue. Le rejet de la candidature de Marc Ravalomanana à la mairie d’Antananarivo met en lumière des questions complexes liées à ses dettes fiscales et à la gestion de ses affaires.
L’ancien président, qui a déjà traversé des crises politiques importantes, fait face à des obstacles qui soulèvent des inquiétudes quant à la transparence du processus électoral. La décision de la justice de soutenir la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et la Direction générale des impôts pourrait être perçue comme un moyen de maintenir une pression sur Ravalomanana, d’autant plus que des manifestations sont envisagées par son parti, le TIM.
Les arguments de son avocat, qui affirment qu’il ne doit pas être tenu personnellement responsable des dettes de sa société, ajoutent une couche de complexité à cette affaire. Cela soulève des interrogations sur la séparation entre les affaires personnelles et professionnelles des politiciens, ainsi que sur l’équité des règles électorales.
La situation est à suivre de près, car elle pourrait avoir des répercussions sur la dynamique politique à Madagascar, notamment en ce qui concerne la mobilisation des partisans de Ravalomanana et la réaction des autorités face à d’éventuelles manifestations.