Mali: adoption définitive de la nouvelle constitution avec 96,91%

Paul Danongbe
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Assimi Goita, Président du Conseil national de transition au Mali.

Au Mali, la Cour constitutionnelle a proclamé, vendredi 21 juillet 2023 à Bamako, les résultats définitifs du référendum sur le nouveau projet de Constitution. Le nouveau texte a été adopté avec 96,91% des voix.

 

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La nouvelle Constitution proposée par les autorités militaires au pouvoir est définitivement adoptée au Mali. 38% des maliens ont participé au référendum du 18 juin dernier pour donner leur avis sur le nouveau texte. A l’issue des votes, le oui a remporté avec 96,91%  3,09% pour le non selon les résultats définitifs proclamés par la cour Constitutionnelle ce vendredi.

Avant la publication des chiffres de la Cour constitutionnelle, plusieurs associations et partis politiques avaient par exemple demandé l’annulation du scrutin référendaire, rejetant ainsi, les chifres de la Commission élzctorale nationale indépendante. En effet, ces derniers qui par ailleurs, soutenu que le scrutin ne s’était déroulé sur toute l’étendue du territoire nationale, ont formulé de nombreuses requêtes de la Cour constitutionnelle. Mais, ces recours ont simplement été reletés par la haute juridiction.

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L’impact de la nouvelle constitution

La nouvelle Constitution ainsi adoptée donne plus de pouvoirs au président de la République et tourne la page de la troisième République. Le chef de l’État définit la politique de la nation et est désormais, responsable de la politique gouvernementale. Il peut dorénavant saisir directement l’Assemblée Nationale. Avec ce texte, c’est aussi une deuxième chambre, le Sénat, qui voit le jour.

L’autre nouveauté que consacre la nouvelle constitution concerne la langue officielle du mali. En effet, le français est rétrogradé et n’est plus considéré comme une langue officielle, mais simplement considéré comme la langue de travail.

Le nouveau texte prévoit entre autres, de lutter contre le nomadisme politique. À présent, si un élu à l’Assemblée nationale souhaite intégrer un autre groupe politique que celui avec lequel il a été élu, il devra démissionner et se représenter devant les électeurs.

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