Dans une déclaration faite jeudi 14 août 2025, à la télévision nationale, le ministre malien de la Sécurité, le général Daoud Aly Mohammedine, a annoncé que plusieurs militaires et un ressortissant français ont été arrêté. Ces derniers seraient impliqués dans un projet de tentative de déstabilisation du pouvoir du président Assimi Goïta et aux institutions du pays.
Complot présumé contre l’État malien : un Français et plusieurs militaires interpellés
Peut-on parler d’un film sans dénouement à Bamako ? Des dénonciations et des arrestations en cascades! Et pour cause, une nouvelle affaire de complot présumé contre le président Assimi Goïta qui serait orchestré par un groupe d’éléments. En effet, le ministre malien de la Sécurité, le général Daoud Aly Mohammedine, a pris la parole jeudi soir à la télévision nationale. Béret vert sur la tête, il a lu un communiqué au nom des autorités de transition.
Ainsi, il a déclaré qu’« un groupuscule d’éléments marginaux des forces armées » avait été arrêté pour des faits visant à « déstabiliser les institutions de la République ». Selon lui, ces militaires et civils auraient agi avec le soutien d’États étrangers. Les premières arrestations remontent au 1er août. Le général a également évoqué l’implication d’un ressortissant français, présenté comme agent de la DGSE, les services secrets français. Il aurait mobilisé civils et militaires pour organiser cette tentative.
Aucune preuve tangible pour l’heure
Aucune preuve n’a pour l’instant été rendue publique. Dans la foulée, la télévision nationale a diffusé des photos des personnes arrêtées. Parmi elles figurent deux officiers supérieurs connus. Il s’agit des généraux Abass Dembélé et Néma Sagara. Au total, une dizaine de militaires et un Français, identifié comme Yann Vézilier, seraient détenus. Des sources évoquent des arrestations en cascade depuis plusieurs jours.
Ainsi, la junte au pouvoir évoque régulièrement des menaces contre la refondation en cours. Pour l’instant, ni les faits reprochés ni les circonstances de ces arrestations n’ont été détaillés. Les autorités promettent une communication plus large dans les prochains jours. En attendant, le flou demeure.