Au Mali, la justice a ordonné la libération, sous contrôle judiciaire, de onze (11) cadres politiques, arrêtés le 20 juin dernier 2024 pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime. » Ils font parti du collectif de la « Déclaration du 31 mars », qui rassemble des partis réclamant le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
Réunis dans une résidence privée où ils projetaient leur projet de contestation alors que les activités politiques des partis et associations étaient officiellement suspendues au Mali, ils ont été arrêtés et déposé en prison pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime, selon les autorités maliennes. Cependant, le juge d’instruction du Tribunal de la commune 5 de Bamako a ordonné leur libération sous contrôle judiciaire lundi 9 septembre dernier.
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En effet, ils sont au total onze (11) anciens cadres politiques qui ont bénéficié de cette mesure du gouvernement de la transition. Ils ont, dans la foulée, appris la nouvelle aux onze anciens ministres et dirigeants de partis, emprisonnés depuis près de trois mois selon le médias français. « Ils sont contents, mais ils restent prudents », a expliqué un avocat, selon Rfi. Une nouvelle qui enchante les avocats des détenus qui pensent à un début de réconciliation avec les responsables au pouvoir.
« C’est encourageant », commente l’un des avocats, qui veut croire dans une « logique de réconciliation ». Pour l’heure, les partis signataires de la « Déclaration du 31 mars » restent prudents. Ils poursuivent d’ailleurs, les négociations entreprises en sourdine par l’intermédiaire du Haut conseil islamique du Mali et du ministère de l’Administration territoriale.