Les syndicats de la fonction publique pénitentiaire au Mali entame une grève illimitée ce mardi 29 octobre 2024, pour exiger la libération de deux de leurs membres disparus. Il s’agit du Commandant Daouda Konaté et l’infirmier Famoussa Fomba. Ce mouvement entend également dénoncer les conditions de travail et de sécurité des surveillants de prison.
Dans un contexte déjà tendu pour le secteur pénitentiaire malien, la disparition inquiétante du Commandant Daouda Konaté, leader syndical engagé, et de Famoussa Fomba, infirmier, a déclenché une vague de protestations. Les syndicats dénoncent des conditions de travail dangereuses et une absence de sécurité pour le personnel carcéral, particulièrement exposés aux pressions et aux risques externes.
Le Commandant Konaté, figure majeure de la lutte pour de meilleures conditions de travail, avait récemment alerté sur la surpopulation carcérale, les conditions précaires des établissements et le manque de ressources pour garantir la sécurité dans les prisons. Aujourd’hui, ses camarades syndicaux s’inquiètent de sa disparition et réclament des actions urgentes de la part des autorités.
La synergie syndicale a préparé une lettre au Ministère du Travail pour exiger que les autorités intensifient les efforts de localisation des deux disparus et garantissent leur retour sain et sauf. « Ce mouvement ne s’arrêtera pas tant que nos camarades ne seront pas retrouvés », affirment les syndicats, mettant en avant la nécessité de renforcer la sécurité des surveillants de prison et d’instaurer un dialogue social pour améliorer leurs conditions de travail.