Au 24 octobre 2023, plus de 5800 membres militaires et civils de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma), ont déjà quitté le Mali, et ce départ anticipé, a déclenché une série de réactions préoccupantes.
Le retrait anticipé de la Minusma, en particulier de la région de Kidal au nord du Mali, a été motivé par des menaces réelles pesant sur la sécurité des soldats, en particulier les Casques bleus tchadiens. La porte-parole de la mission onusienne au Mali, Fatoumata Sinkou Kaba, a souligné que la situation sur le terrain était devenue très dangereuse, incitant ainsi ce mouvement précipité.
Cependant, ce départ n’a pas été sans conséquences. Les autorités maliennes n’ont pas autorisé les vols, ce qui a obligé une partie des Casques bleus d’Aguelhok à entreprendre un voyage terrestre risqué vers Kidal. Lors de ce mouvement, les convois ont été la cible d’attaques à l’engin explosif improvisé, entraînant des blessés et des dégâts matériels. Mais qu’à cela ne tienne, au 24 octobre 2023, plus de 5800 membres militaires et civils de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma), ont déjà quitté le Mali.
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L’armée malienne a exprimé son regret concernant ce retrait anticipé d’Aguelhoc, qui ne s’est pas conformé au calendrier d’occupation des emprises de la Minusma. Cette situation a été qualifiée de “départ précipité” mettant en péril le processus en cours et la sécurité d’Aguelhoc. Elle a également permis aux terroristes de s’introduire dans le camp et de détruire plusieurs installations, bien que les forces armées maliennes aient pu les neutraliser.
La Minusma s’efforce de respecter un calendrier de retrait d’ici le 31 décembre, conformément à la résolution 2690 du Conseil de sécurité de l’ONU. Le camp de Kidal sera rétrocédé à l’État malien, mais la question cruciale reste de réaliser ce retrait de manière sûre et ordonnée.