Les événements se sont déroulés près de la frontière avec le Burkina Faso, dans une communauté principalement habitée par l’ethnie Dogon. Outre les dix enfants décédés, quatre autres personnes ont également perdu la vie dans cette attaque, tandis que neuf blessés ont été transportés à l’hôpital de Mopti-Sévaré.
Selon des sources locales et des représentants communautaires, l’attaque aurait eu lieu vers 22 heures alors que les élèves des écoles coraniques étudiaient près du feu, une pratique courante dans la région.
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Les critiques fusent, même au sein des forces de sécurité maliennes, dénonçant les erreurs de ciblage récurrentes lors des frappes de drone. Une source sécuritaire basée à Bamako a exprimé un commentaire poignant : « Ces erreurs doivent cesser ! », reflétant le sentiment de consternation et de colère face à cette nouvelle tragédie.
Cette attaque survient à peine une semaine après qu’une autre frappe de drone ait tué 14 civils à Amasrakad, dans la région de Gao, incluant femmes et enfants. Ces événements soulignent une fois de plus les défis persistants auxquels est confronté le Mali dans sa quête de stabilité et de sécurité.