Il y a environ une semaine (le mardi 16 avril 2024), qu’un groupe présumé de djihadistes a enlevé au moins 110 civils à Bandiagara au centre du Mali. Essentiellement composés de femmes et d’enfants, les passagers étaient à bord de trois autocars. Selon les informations, des dizaines de détenus ont recouvré leur liberté le même jour.
Dans le même temps, d’autres détenus ont été libérés les jours qui ont suivi. La plupart de ceux qui ont été libérés sont ceux qui ont accepté les principes du groupe terroriste. Par ailleurs, plusieurs dizaines personnes restent encore détenues par le groupe terroriste.
Selon un groupement d’associations des localités de Bandiagara et de Bankass, “les otages appellent l’armée malienne à leur secoure”. Mais, malheureusement pour eux, c’est comme si leurs cris de détresse ne sont pas entendus.
Au centre du Mali, où réside également le groupe terroriste appelé “Katiba Macina du Jnim”, les populations sont obligées de respecter les règles et principes imposés par la Katiba Macina du Jnim. Il s’agit entre autres, de prier, de s’habiller comme eux etc…
Notons que dans le Sahel, le Mali fait partie des pays les plus perturbés par les enlèvements et les attaques terroristes des groupes armés djihadistes. Depuis le début de l’année 2018, le Centre du Mali est en proie à des violences d’une extrême gravité.
En effet, selon l’étude de fidh AMDH, «on y recense environ 40 % de toutes les attaques du pays, ce qui en fait actuellement la zone la plus dangereuse du Mali».