Formation politique d’opposition, la FCBE a exprimé son indignation suite à la dispersion de la marche de la CSTB le 1er mai 2024 à Cotonou. Le parti dirigé par Paul Hounkpè a notamment dénoncé le recours excessif à la force par les autorités pour empêcher la tenue de manifestations pacifiques. Cette répression constitue une atteinte grave aux libertés fondamentales garanties par la Constitution, souligne le parti dans un communiqué rendu public le jeudi 2 mai. « Le déploiement exagéré des forces de l’ordre dans plusieurs villes en vue non pas d’encadrer les manifestations mais plutôt de les empêcher », renseigne par ailleurs, le présent communiqué parvenu à Africaho.
Dans le même communiqué signé par Salomon Odjo, son secrétaire administratif, la FCBE a souligné que la journée du 1er mai est traditionnellement dédiée à l’expression des revendications des travailleurs dans le monde entier. Elle a également condamné fermement le fait que cinquante-deux manifestants restent détenus et attendent d’être présentés devant le procureur de la République.
La FCBE a conclu en réaffirmant son appel à la libération immédiate et sans condition de tous les manifestants arrêtés lors de cette marche. Faut-il le rappeler, lors de la marche dispersée le 1er mai, soixante-douze manifestants ont été interpellés par la police puis conduits à la direction de la police judiciaire. Vingt d’entre les personnes interpellées ont été relaxées. Les cinquante-deux autres manifestants interpellés lors de la marche devraient être déférées devant le procureur de la République, apprend-on.