Le gouvernement béninois a adopté six décrets pour réorganiser les Ordres nationaux des Pharmaciens, Médecins et Chirurgiens-dentistes. Ceci, lors du Conseil des ministres tenu mercredi 16 juillet 2025. Ces textes visent à renforcer l’éthique, la régulation professionnelle et la transparence électorale dans le secteur de la santé.
Le gouvernement béninois a adopté mercredi, six décrets pour réorganiser les sous secteurs des Ordres nationaux des Pharmaciens, Médecins et Chirurgiens-dentistes. Il s’agit des attributions clarifiées pour mieux réguler le secteur de la santé au Bénin. Selon le compte rendu officiel, ces nouveaux décrets « visent à définir clairement les attributions de chaque ordre, en conformité avec les évolutions du système de santé et les exigences d’une gouvernance performante ».
En effet, le gouvernement entend ainsi doter les Ordres nationaux d’un cadre juridique plus adapté, leur permettant de « renforcer leur rôle en matière de régulation de l’exercice des activités professionnelles », avec un accent particulier sur « la qualité des soins, le respect de l’éthique et de la déontologie ».
Des règles électorales revues pour plus de transparence
Outre les missions et responsabilités, ces textes réforment également le fonctionnement interne des Ordres en mettant l’accent sur la démocratie et la transparence. Le Conseil des ministres indique qu’ils permettent « une meilleure définition des règles électorales aux fins de garantir leur transparence et crédibilité ». Les décrets abordent « la composition des conseils nationaux et régionaux, les modalités de candidature, d’éligibilité, de vote, de durée des mandats et de renouvellement des instances ».
Par ailleurs, le gouvernement a confié au ministre de la Santé la charge de veiller à l’application effective de ces réformes, « en relation avec les autres ministres concernés ». Ainsi, cette refonte marque une nouvelle étape dans la modernisation du système de santé béninois, avec des Ordres professionnels désormais mieux outillés pour relever les défis de qualité, d’éthique et de gouvernance.