Minorités sexuelles en Ouganda: condamnation à perpétuité contre les récidivistes

Loan Tamin
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L’Assemblée Nationale ougandaise a adopté mardi 02 mai 2023, une version amendée de la loi contre les personnes de la communauté LGBTQ. Les dispositions de la présente loi requièrent contre les récidivistes parmi ces personnes, une peine à perpétuité. 

 

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«L’homosexualité aggravée», désormais un crime capital passible de condamnation à perpétuité en Ouganda. En effet, réunis mardi, les députés ont entériné le caractère criminel de l’homosexualité dans le pays. Selon le texte adopté, toute personne agissant, soit individuellement, soit en organisation contre les dispositions de la présente loi, risque de lourdes peines d’emprisonnement à perpétuité et même de mort. Le texte précise que les personnes encourent vingt (20) ans de prison contrairement aux organisations qui pourraient se voir interdire de l’existence légale pour dix (10) ans. La même loi a également connu, une disposition sur « le devoir de signaler les actes d’homosexualité » qui, selon Yoweri Museveni, présentait « des défis constitutionnels et pourrait être une source de conflits dans la société ».

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L’avis contraire du président Yuweri Museveni   

Contrairement aux députés à l’Assemblée Nationale, le président ougandais ne voit pas l’homosexualité aggravée contre un crime capital. Ce qui n’a pas manqué de lui attirer de violentes critiques. Cependant, face au tollé, il a du faire réexaminer le 26 avril dernier, le texte, précisant que le « fait d’être homosexuel » n’était pas un crime, mais que seules les relations sexuelles l’étaient.

En Ouganda, l’homosexualité est fortement combattue en général par les populations qui y voient un acte criminel. Cette loi ainsi votée a d’ailleurs provoqué l’indignation de plusieurs organisations internationales.

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