Le président Patrice Talon, a adopté le décret portant mise en œuvre de l’aide juridique en République du Bénin. Adopté en Conseil des ministres ce mercredi 23 octobre 2024, cette mesure vise à assurer un accès équitable au droit et à la justice pour tous les citoyens béninois.
Le gouvernement du Président Patrice Talon est préoccupé par une justice équitable pour tous. En Conseil des ministres ce mercredi, l’exécutif béninois a opté pour la mise en œuvre de l’aide juridique au Bénin. Une mesure qui sera désormais beaucoup plus utile aux couches démunies et aux personnes analphabètes. Car, l’aide juridique en question, a pour objectif principal d’assurer un accès égal au droit et à la justice pour tous les citoyens béninois.
En effet, l’adoption de ce décret contribue également à prévenir et à éviter la discrimination dans l’accès à la justice. La source de ce phénomène est souvent liée à l’analphabétisme, l’ignorance de ses droits, l’appartenance ethnique, le genre, la religion, le statut social ou économique et bien d’autres causes.
Faciliter l’accès aux services d’information à tous les citoyens
Ainsi, adopté, toute personne, qu’elle soit de condition modeste ou ayant peu de connaissance de la loi, pourra désormais faire défendre ses droits par les professionnels de la justice. Chaque Béninois aura donc la possibilité de bénéficier d’une assistance devant les tribunaux et de chercher réparation en cas d’injustice. Par la même occasion, ce nouveau décret permet à tout citoyen qui n’en a pas les moyens, d’avoir accès aux divers services d’information et de consultation juridique concernant notamment les litiges civils, administratifs ou d’autre nature.
Par ailleurs, il organise également le bénéfice d’une assistance en vue de remplir des documents juridiques et rédiger des correspondances officielles de même que pour obtenir des conseils sur la résolution de conflits en dehors des tribunaux. «Grâce à cette mesure, notre pays aura à soustraire les justiciables, quels qu’ils soient, des déviances et marginalisations éventuelles, par l’instauration d’une équité devant les juridictions et la réduction subséquente des fractures sociales», a indiqué le gouvernement.