Fin panafricaniste, le Capitaine Ibrahim Traoré est fortement attaché aux valeurs ancestrales de son pays. C’est à l’occasion de la 2ème édition du mois du patrimoine burkinabé lancée ce mercredi 17 avril. Ibrahim Traoré a à cet effet, invité tout le peuple burkinabè à mettre en valeur le patrimoine culturel du Burkina Faso.
« Au cours de ce Mois du patrimoine burkinabè, j’exhorte mes concitoyens à visiter nos espaces et sites du patrimoine notamment les musées, les cours des rois et chefs traditionnels, les enceintes religieuses, etc., dans la perspective de renouer avec notre histoire.» Récemment, le président panafricaniste et son gouvernement ont adopté la date du 15 mai pour la célébration des coutumes et tradition au Burkina Faso.
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Il souligne que cette période contribuera a l’édification de la société sur des valeurs fondées sur l’amour et le partage.
«Cette période doit être également un moment de réflexion et d’introspection pour chacun de nous, d’évaluation critique de notre contribution à l’édification de cette société que nous voulons fonder sur des valeurs partagées comme le pardon, la solidarité, le partage et l’amour du prochain ».
Tout comme les fêtes chrétiennes et musulmanes, les coutumes et traditions seront désormais célébrées chaque 15 mai. C’est une décision prise par le gouvernement de la Transition dirigée par le Capitaine Ibrahim Traoré. Pour Mélégué Traoré que nous avons rencontré, « c’est le redressement d’un tort historique ». Ainsi, celui qui a toujours prôné un retour aux sources ancestrales, donne sa vision sur l’instauration du 15 mai comme journée des coutumes et traditions au Burkina Faso, sur le choix de cette date et sa portée pour le Burkinabè.