La mort d’Alino Faso, influenceur burkinabè est révélée le 27 juillet 2025 en Côte d’Ivoire. Face à cette situation, plusieurs centaines de Burkinabè ont manifesté mercredi 30 juillet à Ouagadougou. Ceci, pour réclamer vérité et justice après le décès en détention de l’influenceur Alino Faso en Côte d’Ivoire. La thèse du suicide est rejetée par les manifestants, qui dénoncent une affaire politique.
Ouagadougou en colère après la mort d’Alino Faso
Le décès d’Alain Christophe Traoré, ou une nouvelle affaire qui secoue le Burkina Faso ! Dans un communiqué officiel diffusé le 27 juillet, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan s’est prononcé. Il a indiqué que Alino Faso avait été retrouvé mort dans sa cellule à 7h30, rapporte Afrik.Com. En effet, le mercredi, une grande foule se rassemble au mémorial Thomas Sankara pour marcher vers l’ambassade de Côte d’Ivoire.
Ainsi, pancartes à l’effigie du défunt en main, les manifestants exigent une autopsie indépendante, une enquête approfondie et le rapatriement rapide de la dépouille.
D’abord, détenu depuis janvier en Côte d’Ivoire, l’influenceur était poursuivi pour « intelligence avec des agents d’un État étranger » et « complot ». Ensuite, le parquet ivoirien affirme qu’il se serait suicidé. Une version rejetée par de nombreux Burkinabè. « Le corps d’Alino Faso doit revenir au Burkina parce qu’il a été humilié, maltraité, assassiné ! », clame en effet, un manifestant, selon les propos rapportés par le médias français.
Des dénonciations…
Face à l’ambassade, la tension monte. Le porte-parole des manifestants, Ghislain Dabiré, a dénoncé « des conditions de détention obscures » et une « trahison des principes de fraternité et de solidarité africaines ». Des slogans hostiles au président ivoirien ont été lancés, traduisant une vive indignation.
Avant de se disperser, les manifestants ont par ailleurs appelé les organisations de défense des droits humains à s’emparer de l’affaire. La Côte d’Ivoire, de son côté, a exprimé ses condoléances et promis de « partager les résultats de l’enquête » avec les autorités burkinabè.