Le décès de l’artiste béninois Eric Romain Hindedji, alias Praouda, initialement attribué à un AVC, prend une nouvelle tournure. La justice béninoise, alertée par des révélations troublantes, a initié une enquête. Des membres de la famille ont été interrogés, et une autopsie a été ordonnée pour éclaircir les circonstances du drame.
Depuis le jeudi 26 décembre 2024, date du décès de l’artiste Praouda, les interrogations autour des circonstances de sa mort n’ont cessé de croître. Connu pour son titre culte « Atin Wè ado mia » (M’as-tu envoûté ?), Praouda aurait succombé à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), selon les premières informations. Cependant, de récentes découvertes bouleversent cette version des faits.
Selon Narcisse Hindedji, frère du défunt, des éléments du commissariat de Godomey se sont rendus au domicile familial le week-end dernier pour poser des questions et effectuer des observations. « Ils ont pris des vues de la maison, interrogé l’épouse de mon frère et nous ont informés qu’une autopsie du corps serait bientôt réalisée au tribunal », a-t-il confié au micro de Bip Radio.
Cette démarche intervient après qu’un scanner effectué sur le corps de l’artiste a révélé des traces de coups, remettant en question la thèse de l’AVC. En conséquence, l’enterrement initialement prévu pour le 16 janvier 2025 a été suspendu, laissant place à une procédure judiciaire en cours.