Après la mort de Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne fin septembre, le Hezbollah a annoncé ce mardi, l’élection de Naïm Qassem pour diriger le mouvement pro-iranien.
Le Hezbollah libanais a désigné, mardi, son numéro deux, Naïm Qassem, pour succéder à Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans une attaque ciblée sur la banlieue sud de Beyrouth. Naïm Qassem, figure influente au sein du Hezbollah et fidèle de longue date, prend les rênes dans un climat de crise.
La mort d’un autre haut responsable du Hezbollah, Hachem Safieddine, chef du Conseil exécutif, dans un raid israélien le 4 octobre, a renforcé les défis sécuritaires pour le mouvement. Safieddine était pressenti pour prendre la succession de Nasrallah, mais son décès a fait de Qassem le choix naturel pour la direction.
La succession rapide vise à maintenir la cohésion au sein du Hezbollah, dans un contexte où Israël intensifie ses frappes contre les infrastructures du groupe pro-iranien. Naïm Qassem, désormais chef de file, est attendu sur la scène politique pour réaffirmer les positions du Hezbollah face aux enjeux sécuritaires et régionaux.
L’ascension de Qassem intervient alors que la situation entre Israël et le Hezbollah semble de plus en plus volatile. De nombreuses questions se posent sur les stratégies futures de ce mouvement chiite, dont la direction subit de lourdes pertes sous la pression de frappes israéliennes de plus en plus intenses; et sur le fragile équilibre régional au Moyen-Orient.