La République Démocratique du Congo (RDC), a reçu sa toute première livraison de vaccins anti-Mpox le jeudi 05 septembre 2024. Le pays attend également une nouvelle livraison de près de 100 000 doses dans les prochains jours.
Près de 100 000 doses de vaccins MVA-BN ont été livrées à la RDC dans le cadre de la lutte contre le Mpox, selon les informations fournies par Actualités.cd. Cette initiative fait partie d’un effort conjoint entre l’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) et la Commission européenne. Une deuxième livraison de vaccins, d’une quantité similaire, est attendue dans les prochains jours, ce qui portera à près de 200 000 doses le nombre total de vaccins reçus dans cette première phase.
La distribution de ces vaccins fait partie d’un plan plus large de la Commission européenne, qui prévoit de fournir au moins 566 500 doses à la RDC à travers l’Équipe Europe, avec des contributions provenant de différents États membres. L’objectif est de répondre à l’urgence sanitaire provoquée par la flambée de cas de Mpox en RDC et dans d’autres pays africains. Selon les données officielles, la RDC a enregistré plus de 19 000 cas de Mpox depuis le début de l’année, avec plus de 650 décès liés à la maladie.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) travaille en étroite collaboration avec Africa CDC pour appuyer les autorités congolaises dans la gestion de cette crise sanitaire. Une enveloppe de 9,4 millions d’euros a été allouée pour améliorer l’accès aux diagnostics et au séquençage du virus dans la région, selon Actualités.cd.
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Dans le reste du continent africain, la situation demeure préoccupante. Le Mpox a été détecté dans treize pays, notamment au Burundi (796 cas), au Congo-Brazzaville (162 cas) et en République centrafricaine (45 cas). Plus récemment, la Guinée a rapporté son premier cas de Mpox, signe de l’expansion continue du virus.
Face à cette recrudescence, le gouvernement congolais prévoit de lancer une campagne de vaccination nationale dès le mois prochain. Les autorités sanitaires, avec le soutien des organismes internationaux, espèrent freiner la progression du Mpox, autrefois appelé variole du singe, avant qu’il ne s’étende davantage. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait d’ailleurs déclenché le mois dernier son plus haut niveau d’alerte en raison de l’apparition d’un nouveau variant, le clade 1b, qui sévit sur le continent.