Ce mardi 7 mai 2024, Antoine Mukiza a d’abord évoqué la mort du sieur Anatole qui a succombé suite au manque de soins.
« Ce n’est pas normal que ces personnes qui sont acquittées, ou ayant purgé leur peine, puissent se retrouver emprisonnées. L’appel que l’on voudrait faire aux autorités du Niger, c’est de libérer en premier lieu nos parents, pour qu’ils puissent vraiment retrouver leur liberté, pour qu’ils puissent aussi avoir accès facilement aux soins de santé – monsieur Anatole a succombé suite au manque de soins et de traitement liés à une maladie qu’il avait », a-t-il indiqué.
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Cependant, il estime qu’une mesure normative doit être prise afin de leur permettre tout au moins d’être libres au Niger.
« Et puis de leur remettre leurs documents d’identité pour qu’ils puissent s’intégrer correctement dans la société nigérienne. Nous sommes disposés à rencontrer les représentants de la République du Niger afin d’exposer nos doléances et de parler de la situation de nos parents. On voudrait aussi demander une dérogation pour que leurs familles puissent leur rendre visite, surtout pour la famille de monsieur Anatole qui a une grande partie de sa famille en France », a-t-il ajouté.
Rappelons que les huit Rwandais étaient transférés au Niger par le mécanisme de l’ONU chargé des derniers dossiers du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). Pour l’heur, aucun détail n’a été donné sur la date de leur mise en liberté.