Une attaque a visé jeudi 19 juin la localité de Banibangou, dans l’ouest du Niger. Menée par plusieurs centaines d’hommes armés, elle a causé la mort de 34 soldats nigériens. Une opération de riposte a été déclenchée par les forces armées.
La région de Tillabéri, déjà régulièrement frappée par des violences terroristes, a une nouvelle fois été endeuillée. Selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense, lu à la télévision d’État, « une horde de plusieurs centaines de mercenaires à bord de 8 véhicules et plus de 200 motos » a pris d’assaut la ville de Banibangou, non loin de la frontière avec le Mali.
Le bilan fait état de 34 militaires tués et 14 autres ont été blessés. Le gouvernement parle d’une « attaque lâche et barbare », imputée à des groupes qualifiés de « terroristes ». En réponse, une opération aéro-terrestre de ratissage a été immédiatement lancée pour traquer les assaillants. Les autorités affirment avoir neutralisé « des dizaines de terroristes » au cours de cette contre-offensive. A l’instar des autres pays du Sahel, le Niger est en proie à la menace terroriste.