Le Mali et le Burkina Faso ont dépêché ce lundi une délégation officielle à Niamey, en signe de solidarité aux putschistes nigériens.
À Niamey, le ton monte et la guerre de la communication prend toute sa place. Ce lundi, alors que l’ultimatum de la Cédéao est expiré depuis quelques heures déjà, le Mali et le Niger ont envoyé une délégation commune à Niamey en signe de solidarité au CNSP, tombeur de Mohamed Bazoum.
“Le Burkina Faso et le Mali envoient une délégation à Niamey, conduite par le Ministre d’État malien, Ministre de l’Administration territoriale, Porte-parole du Gouvernement. Objectif : témoigner de la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger“, a annoncé l’Armée malienne ce lundi.
Bamako et Ouagadougou avaient déjà apporté leur soutien sans faille aux militaires au pouvoir à Niamey. Le 26 juillet, la garde présidentielle dirigée par le Général de Brigade Abdourahamane Tchiani a renversé le président Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis avril 2021. Il a été rejoint après par le commandement militaire des Etats-majors de l’armée, entérinant ainsi le putsch.