Niger: les militaires au pouvoir sollicitent l’appui des mercenaires russes Wagner

Mohamed Fousso
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A quelques heures de l’expiration de l’ultimatum imposé par la CEDEAO pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président au Niger, les autorités militaires au pouvoir ont sollicité l’aide du groupe mercenaire russe Wagner.

 

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Malgré la forte pression de la Cédéao, l’Uemoa et les nombreuses sanctions prises à leur encontre, le Général Tchiani et ses hommes sont vent debout contre le retour du président Bazoum dans ses fonctions de président. Alors que les heures s’égrènent et que l’intervention militaire de l’organisation sous-régionale se précise, les militaires nigériens ont sollicité de leur côté, l’aide des mercenaires russes Wagner.

En effet, lors d’une visite du chef du coup d’État, le général Salifou Mody, au Mali voisin, il a pris contact avec un représentant de Wagner à qui il a fait la demande, rapporte Africanews. Les chefs d’état-major des pays membres de la CEDEAO en ce qui les concerne, ont finalisé vendredi un plan d’intervention et demandé aux armées de préparer des ressources.

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Le Nigéria, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont déjà exprimé leur disponibilité à participer à l’opération en mettant chacun, un contingent militaire à disposition.

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La mise en garde des autorités militaires nigériennes

Après sa visite au Mali, le général Mody a mis en garde contre une intervention militaire, promettant que le Niger ferait ce qu’il faut pour ne pas devenir “une nouvelle Libye”, a rapporté vendredi la télévision d’État nigérienne.

Le Niger était l’un des derniers alliées des Occidentaux dans la lutte contre le terrorisme dans la région. La France a 1 500 soldats au Niger, bien que les dirigeants du coup d’État affirment avoir rompu les accords de sécurité avec Paris, et les États-Unis ont 1 100 militaires sur place.

Samedi, la ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré que la menace régionale de recours à la force était crédible et a averti les putschistes de la prendre au sérieux. Ajoutant que la France soutient la décision e la CEDEAO.

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