Oumar Moussa, directeur de cabinet adjoint du président nigérien déchu, Mohamed Bazoum a donné des nouvelles du dirigeant destitué mercredi 26 juillet 2023. Dans une interview ce samedi 29 juillet à France 24, il évoque l’état d’âme et la position de Mohamed Bazoum après la déclaration du Général Abdourahamane Tchiani qui s’est proclamé, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Des nouvelles de Mohamed Bazoum, deux jours après son évinction à la tête du Niger. Ce samedi dans la soirée, son directeur de cabinet adjoint renseigne que le président déchu « a un état d’esprit positif », mais qu’il est cependant, « toujours séquestré ». En effet, relevant dans une interview à France 24, Oumar Moussa relève que Bazoum demeure « le président élu, légal » et qu’ « il a en face de lui, des gens qui sont finalement dans un braquage du pouvoir ». Il ajoute : « ils n’ont pas l’opinion nationale et internationale avec eux, ils n’ont pas de raisons objectives de procéder à ce qu’ils ont fait donc, il va de soi que le président soit objectif et qu’il maintienne sa position. »
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« Rétablir Bazoum dans ses fonctions »
Oumar Moussa balaie du revers de la main, les « raisons sécuritaires », avancées par les militaires putschistes et qui selon eux, fondent le coup de force perpétré contre Mohamed Bazoum. « Depuis que le président Bazoum est aux commandes de l’Etat, il y a eu moins d’attaques qu’on en a observé avant », souligne le directeur de cabinet adjoint du président déchu. Il se réfère à cet effet à des propos tenus par l’actuel numéro du général Tchiani qui, il y a quelques mois, confiait que « la situation sécuritaire s’est nettement améliorée avec tout l’investissement du président Bazoum, en termes d’équipements, en termes d’investissement qu’il y en a jamais eu auparavant. »
En ce qui concerne le tableau économique présenté par le Général Tchiani, le directeur de cabinet adjoint estime qu’il est encore mieux. « Aujourd’hui, tous les indicateurs sont au vert, le Niger est sur la rampe du développement. On a d’énormes soutiens budgétaires qui font que le président est dans des projets très structurants », a déclaré Oumar Moussa.
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Quid de la médiation ?
Rappelant les nombreuses missions de médiation déjà engagées tant à l’échelle sous-régionales avec notamment la CEDEAO, tant à l’international avec les nombreux appels des puissances extérieures à la libération de Mohamed Bazoum, le directeur de cabinet adjoint espère toujours que les militaires pustchistes « reviendront à la raison ». Il souligne par ailleurs, le manque de loyauté dans lequel, le Général Tchiani s’est illustré, lui qui a tant été proche de lancien président Issoufou Mahamadou.