L’armée nigérienne, tentant de repousser des hommes armés non identifiés repérés dans cette zone près de la frontière avec le Burkina Faso, a dû engager des vecteurs aériens. Ces hommes d’ailleurs identifiés comme des terroristes s’apprêtaient selon un communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, à attaquer un poste militaire à Tyawa, dans la région de Tillabéri. Mais la riposte de forces de défenses et de sécurité de l’armée nigérienne les aura repoussés.
Au lendemain des frappes, plusieurs corps de civils sont retrouvés sur les lieux de l’attaque. Les frappes ont également détruit des maisons. Le communiqué du CNSP précise que l’armée a dans un premier temps «énergiquement repoussé une attaque terroriste» d’un groupe avec une vingtaine de motos, dans la nuit du 5 au 6 janvier 2024 aux environs de 19 heures. Aux environs de 20 heures 30, des frappes de drones ont été ensuite opérées contre «une deuxième colonne de GAT (groupe armé terroriste) à motos et véhicules en mouvement vers la position militaire de Tyawa», explique le CNSP dans le communiqué lu à la télévision publique.
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Des civils tués par les frappes
Le communiqué du CNSP ajoute : «au cours d’un ratissage dans le secteur, une patrouille militaire a découvert sur les lieux de la frappe des victimes civiles». Aucune précision n’a été donnée sur le nombre de corps découverts sur les lieux ni sur l’identité des personnes ainsi abattues par les frappes. Cependant, l’armée assure toutefois que des dispositions ont été prises «pour porter secours aux blessés» qui ont été évacués au centre de santé de Gotèye, une ville proche.