Au Niger, une position de la gendarmerie a été prise pour cible le 19 novembre dans l’ouest du Niger. Revendiqué par le JNIM, l’assaut a fait de lourdes pertes parmi les forces nigériennes.
Plusieurs gendarmes nigériens tués dans une attaque terroriste
Une unité de gendarmerie installée près de Garbougna, dans la préfecture de Tera, a été violemment attaquée mercredi 19 novembre. Selon des sources sécuritaires, une vingtaine de gendarmes ont été tués et une trentaine d’autres blessés. Le capitaine commandant l’unité figure parmi les victimes.
Les assaillants ont également détruit ou emporté plusieurs véhicules. La position visée abritait plusieurs dizaines d’éléments des forces spéciales d’intervention rapide. Elle avait été visitée un mois plus tôt par le général Abdourahamane Tiani, chef du CNSP, qui y avait salué le courage et les sacrifices des forces de défense et de sécurité.
Si les forces de sécurité sont durement touchées, plusieurs combattants ennemis ont aussi été éliminés. Les obsèques des gendarmes tués ont eu lieu le 20 novembre à Niamey, en présence des familles et des autorités.
Le JNIM revendique l’attaque dans la zone des trois frontières
L’assaut a été revendiqué par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à al-Qaïda et très actif dans la zone instable aux confins du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Cette région est régulièrement frappée par des violences jihadistes, comme l’attaque de juin dernier contre la mosquée de Manda, qui avait fait 70 morts.
