Le Nigeria a entamé une campagne de vaccination de grande envergure contre le papillomavirus humain (HPV), visant à protéger les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus, une maladie qui fait des ravages dans le pays. Malgré certaines réticences dans le monde, les autorités cherchent à vacciner plus de 16 millions de filles âgées de 9 à 14 ans d’ici fin 2025.
Le Nigeria, confronté à une forte prévalence du papillomavirus humain (HPV) et aux conséquences graves qu’il entraîne, a lancé mardi une ambitieuse campagne de vaccination de masse. L’objectif est de protéger les jeunes filles contre ce virus sexuellement transmissible, responsable de cancers du col de l’utérus.
Chaque année, au moins 12 000 femmes au Nigeria sont touchées par ce type de cancer à un stade avancé, et en 2020, 8 000 d’entre elles en sont décédées, selon le ministre nigérian de la Santé. Pour lutter contre cette épidémie silencieuse qui frappe de manière disproportionnée les femmes du pays, le gouvernement a décidé d’agir.
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La campagne de vaccination vise à protéger les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans, une tranche d’âge spécifique qui, selon les experts, augmentera l’efficacité du vaccin. L’objectif est d’atteindre plus de 16 millions de jeunes filles d’ici la fin de l’année 2025. Les autorités ont mis en place un vaste plan logistique pour que la vaccination soit accessible dans tout le pays.
Pourtant, malgré l’ampleur du problème et la nécessité de lutter contre le cancer du col de l’utérus, ce vaccin suscite parfois des réticences. Dans de nombreux pays à travers le monde, y compris la Colombie, le Japon et la France, des inquiétudes ont été soulevées quant aux potentiels effets secondaires du vaccin.