Au Nigéria, le gouvernement a déclaré illégale la grève lancée par les travailleurs de la santé pour protester contre le non-paiement de leurs salaires et les mauvaises conditions de travail. Dans une déclaration mercredi 17 mai, le porte-parole du ministère du Travail et de l’Emploi, a déclaré que les médecins n’ont pas respecté le délai de préavis de 21 jours requis par la législation du travail du pays.
Les professionnels de la santé ont entamé depuis quelques jours, une grève qui a des conséquences drastiques sur les populations nigérianes. Après l’expiration de l’ultimatum annoncé pour le 13 mai dernier, l’association nigériane des médecins mène une grève de cinq jours qui a fait réagir le gouvernement. Mercredi, le porte-parole du ministère du Travail et de l’Emploi, Olajide Oshundun, a annoncé que la grève des médecins était considérée comme illégale, car ils n’avaient pas donné le préavis légal de 21 jours au gouvernement. Selon Oshundun, le ministre a reçu le préavis seulement quelques heures avant le déclenchement de la grève, ce qui ne respecte pas les dispositions légales en vigueur.
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Par conséquent, il affirme la volonté des autorités de mettre fin à la grève et d’encourager les travailleurs de la santé à trouver des solutions par le dialogue et la négociation plutôt que par des actions non conformes à la loi. Olajide Oshundun prévient d’ailleurs les professionnels de la santé sur les implications qui pourraient découler de leur posture actuelle.
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L’association nigériane des médecins quant à elle, exige le paiement à bonne date des salaires des professionnels de la santé et l’amélioration de leurs conditions de travail dans les hôpitaux. Cette posture manifestement affichée par le gouvernement, pourrait éventuellement amener les médecins à se rappeler du serment d’Hippocrate auquel, ils sont astreints et à engager donc avec l’exécutif, un dialogue visant à préserver la santé des nigérianes et nigérians.