Dans une annonce faite ce mardi, le gouvernement nigérian a désigné quinze entités, dont neuf personnes et six entreprises de change (BDC), accusées de soutenir financièrement le terrorisme sur le territoire national. Cette décision, rapporte Afrique sur 7, découle des recommandations émises lors d’une réunion du Comité des sanctions du Nigeria, qui s’est tenue le 18 mars 2024.
Parmi les individus désignés pour leur implication présumée dans le financement du terrorisme, on trouve Tukur Mamu, Yusuf Ghazali, Mohammed Sani, Abubakar Mohammed, Sallamudeen Hassan, Adamu Ishak, Hassana-Oyiza Isah, Abdulkarim Musa et Omar Abdallahi. Quant aux entreprises de change identifiées, elles comprennent la Société commerciale générale d’Afrique de l’Ouest et de l’Est Limitée, Paramètres Bureau De Change Limited, G. Côté Entreprises Générales, Desert Exchange Ventures Limitée, Eagle Square General Trading Company Limitée et Bourse Alfa BDC.
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Des mesures à l’encontre de ces entités
Conformément à l’article 54 de la loi de 2022 sur le terrorisme (prévention et interdiction), les institutions financières et les individus sont tenus de geler immédiatement tous les fonds et avoirs détenus par les personnes et entités désignées. De plus, ils sont obligés de signaler ces avoirs au Comité des sanctions, de déposer une déclaration de transactions suspectes auprès de la Cellule nigériane de renseignement financier (NFIU) pour une analyse approfondie des activités financières, et de notifier tout cas de correspondance de noms dans les transactions financières.