Au Bénin, suite au meurtre d’une jeune nourrice à Avrankou, l’Institut National de la Femme (INF) a apporté lundi 15 Avril 2025, son soutien à la famille endeuillée et s’est officiellement saisi du dossier. Une délégation conduite par la Secrétaire exécutive Flore Djinou s’est rendue au domicile familial à Porto-Novo.
L’Institut National de la Femme est préoccupé par l’assassinat d’une jeune femme nourrice à Avrankou, au Sud du Bénin. Selon Libre Express, la Secrétaire exécutive Flore Djinou a rendue visite mardi 15 avril la famille (Adandogbéssi) de la défunte nourrice à Porto-Novo.
En effet, la visite s’est déroulée à Djègan-Kpêvi, dans le 4e arrondissement de la capitale administrative du pays. La victime, une nourrice âgée de 27 ans, a été tuée à coups de machette le lundi 7 avril 2025 à Wamon, dans la commune d’Avrankou. La présumée meurtrière avait emporté le nourrisson de la victime, âgé d’un mois seulement, retrouvé quelques jours plus tard par la Police Républicaine.
Un acte inacceptable, selon l’Institution
Ainsi, face à ce drame, l’INF a exprimé sa solidarité. « Cet acte de violence extrême contre une femme est inacceptable », a déclaré Flore Djinou, insistant sur « l’urgence de la solidarité de tous dans la lutte contre les violences à l’égard des femmes au Bénin ». Elle a assuré que l’INF apportera un appui psychologique, juridique et judiciaire à la famille de la victime.
Dans cette optique, une lettre de manifestation d’intérêt a été adressée au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de première classe de Porto-Novo. L’INF souhaite s’assurer que « les responsables répondent de leur acte et que justice soit rendue ».
En parallèle, l’Institut compte intensifier ses campagnes de sensibilisation et de plaidoyer pour prévenir les violences faites aux femmes. Ce drame vient rappeler la nécessité d’un engagement collectif pour une société plus sûre et respectueuse des droits humains fondamentaux.