À Cotonou, rue de l’école primaire publique de Gbégamey, dans le 11ème arrondissement, une dizaine de véhicules sont stationnés, arborant chacun une affiche « À vendre » sur leur pare-brise, rapporte 24hauBénin. Ce qui apparaît comme un parc de vente de véhicules s’est installé de manière informelle sur l’espace public. À proximité, un centre de lavage de voitures a également pris place, les véhicules étant entretenus dans le local réservé avant d’être garés sur le terre-plein central devant le centre.
Sous le pont de Fifadji, dans le 9ème arrondissement, les rues sont également encombrées par un parc de vente de véhicules, abritant un garage automobile proposant divers services de réparation, de peinture et de tôlerie. Les artisans mécaniciens interviennent sur les engins garés des deux côtés de la chaussée, malgré les boutiques servant de locaux au garage.
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Cette occupation anarchique s’étend aux trottoirs, aux bas-côtés de la route et aux terre-pleins centraux des principales artères de la ville, entravant la circulation et réduisant la visibilité, même dans les rues moins fréquentées.
Il y a quelques mois, la ville de Cotonou avait entrepris des opérations massives de déguerpissement dans le cadre du programme d’urbanisation du gouvernement. Mais aujourd’hui, elle fait face à une nouvelle forme de recolonisation de l’espace public, posant un défi supplémentaire aux autorités municipales.