Dans la nuit du 13 au 14 juin 2025, l’Iran a lancé une attaque contre Israël, visant plusieurs zones urbaines dont Tel-Aviv. Cette opération, baptisée « True Promise 3 », fait suite aux frappes israéliennes sur des installations nucléaires iraniennes ayant causé la mort des scientifiques nucléaires iraniens et des hauts gradés de l’armée.
La tension entre Téhéran et Tel-Aviv est montée d’un cran. En riposte à l’opération israélienne « Rising Lion » du 12 juin ayant ciblé les sites nucléaires iraniens de Natanz, Fordow et Ispahan, causant la mort de 78 personnes, dont le général Hossein Salami et plusieurs scientifiques, l’Iran a lancé une offensive contre Israël dans la nuit de vendredi à samedi.
Baptisée « True Promise 3 », cette attaque s’est traduite par une salve de missiles balistiques et de drones, dont plusieurs ont atteint Tel-Aviv, Ramat Gan et Rishon LeZion. Selon un bilan provisoire, au moins cinq personnes ont perdu la vie et plus de soixante ont été blessées, comme l’a indiqué Magen David Adom, le service israélien de secours d’urgence. Des images diffusées par Al Jazeera montrent des immeubles endommagés, tandis que certaines sources rapportent que le complexe du ministère de la Défense à Tel-Aviv aurait été touché.
« Notre réponse sera dévastatrice »
Malgré l’intervention du Dôme de Fer et l’appui aérien des États-Unis et d’alliés régionaux, plusieurs projectiles ont échappé à l’interception. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi avec fermeté : « L’Iran a franchi une ligne rouge. Notre réponse sera dévastatrice », a-t-il déclaré via un communiqué relayé par Haaretz. De son côté, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a averti qu’« une nouvelle agression israélienne entraînera une réponse encore plus sévère ».
Alors que la communauté internationale redoute une spirale incontrôlable, le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir d’urgence ce samedi à New York. Mais dans un Proche-Orient déjà instable, la marge de manœuvre diplomatique semble de plus en plus étroite, et le spectre d’un conflit ouvert entre l’Iran et Israël n’a jamais été aussi menaçant.