ONU : l’Israël appelée à libérer les territoires palestiniens

Touré Soulémane
Lecture : 3 min
L'ONU en Assemblée Générale à New York

L’Organisation des Nations unies (ONU) a donné un délai de douze 12 mois, soit un an à l’Israël pour libérer les territoires palestiniens. L’annonce a été faite ce mercredi 18 septembre 2024, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU.

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Trop, c’est trop, a jugé l’Organisation des Nations unies qui a appelé ce mercredi 18 septembre à la fin de l’occupation israélienne des territoires de l’Etat palestiniens dans un délai de douze 12 mois. Cette annonce a été faite à l’occasion de de la dixième  (10e) session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU.


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Pourtant, dès l’annonce de cette décision par l’organisation internationale, Benyamin Netanyahou et l’Israël ont qualifié cette mesure d’une résolution non contraignante. Le texte, qui fait suite à l’opinion de la Cour internationale de justice de juillet sur l’occupation israélienne, a été adopté par 124 voix pour, 14 voix contre, et 43 abstentions. La décision de l’ONU aura t-elle vraiment d’effet? Et si le Premier ministre Benyamin Netanyahou et son gouvernement n’obtempéraient pas à la mesure prise quelle sera la réaction de l’ONU? Ce sont entre autres des interrogations   que des esprits critiques et curieux se posent actuellement.

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La déclaration de l’Observateur permanent de l’État de Palestine

Rappelons que cette 10e session de l’ONU  a mis en avant les «mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé». « Je me tiens sur cette tribune pour vous dire que la justice est le seul chemin vers la paix.  Je vous demande à tous de respecter le droit international et de ne pas le sacrifier sur l’autel de calculs politiques froids et irresponsables. » C’est en ces termes que l’Observateur permanent de l’État de Palestine a présenté pour la première fois à l’Assemblée générale un projet de résolution exigeant qu’Israël s’acquitte sans délai de toutes les obligations juridiques énoncées par la Cour internationale de Justice (CIJ).

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