L’Organisation des Nations unies (ONU) a donné un délai de douze 12 mois, soit un an à l’Israël pour libérer les territoires palestiniens. L’annonce a été faite ce mercredi 18 septembre 2024, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU.
Trop, c’est trop, a jugé l’Organisation des Nations unies qui a appelé ce mercredi 18 septembre à la fin de l’occupation israélienne des territoires de l’Etat palestiniens dans un délai de douze 12 mois. Cette annonce a été faite à l’occasion de de la dixième (10e) session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU.
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Pourtant, dès l’annonce de cette décision par l’organisation internationale, Benyamin Netanyahou et l’Israël ont qualifié cette mesure d’une résolution non contraignante. Le texte, qui fait suite à l’opinion de la Cour internationale de justice de juillet sur l’occupation israélienne, a été adopté par 124 voix pour, 14 voix contre, et 43 abstentions. La décision de l’ONU aura t-elle vraiment d’effet? Et si le Premier ministre Benyamin Netanyahou et son gouvernement n’obtempéraient pas à la mesure prise quelle sera la réaction de l’ONU? Ce sont entre autres des interrogations que des esprits critiques et curieux se posent actuellement.
La déclaration de l’Observateur permanent de l’État de Palestine
Rappelons que cette 10e session de l’ONU a mis en avant les «mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé». « Je me tiens sur cette tribune pour vous dire que la justice est le seul chemin vers la paix. Je vous demande à tous de respecter le droit international et de ne pas le sacrifier sur l’autel de calculs politiques froids et irresponsables. » C’est en ces termes que l’Observateur permanent de l’État de Palestine a présenté pour la première fois à l’Assemblée générale un projet de résolution exigeant qu’Israël s’acquitte sans délai de toutes les obligations juridiques énoncées par la Cour internationale de Justice (CIJ).