Dans le cadre de l’enquête sur le décès de Ouorou Fayçal, jeune homme décédé à Parakou après une interpellation policière, les autorités ont procédé à l’exhumation de son corps ce mardi 26 novembre 2024. Cette démarche vise à déterminer les causes exactes de sa mort, un événement qui a profondément ému l’opinion publique.
Un tournant décisif dans l’affaire de l’ex-étudiant, Ouorou Fayçal. Selon Bénin Web TV, ce mardi, le corps du jeune homme, enterré le 20 novembre au cimetière musulman de Parakou, a été exhumé sur ordre du Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Parakou. Médecins légistes, autorités judiciaires, policiers et membres de la famille du défunt étaient présents pour superviser cette opération sensible.
En effet, cette exhumation marque une étape cruciale dans l’enquête judiciaire ouverte pour élucider les circonstances de ce décès tragique. Selon les premières informations, des analyses complémentaires seront menées pour établir les causes précises de la mort de Fayçal Ouorou, survenue après son interpellation par des agents de la Police républicaine.
Une affaire qui suscite indignation et mobilisation
Le décès de Fayçal Ouorou a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique, alimentant les débats sur les pratiques policières et le respect des droits humains. Face à cette mobilisation, la Police républicaine avait exprimé ses condoléances à la famille et annoncé l’ouverture de deux enquêtes : une judiciaire et une administrative.
Cependant, selon les informations, sept (07) policiers impliqués dans l’interpellation ont été placés en arrêt de rigueur en attendant les conclusions des investigations. Une mesure saluée par certains, mais jugée insuffisante par d’autres, qui réclament justice et transparence totale.
Par ailleurs, cette exhumation illustre la volonté des autorités judiciaires de ne laisser aucune zone d’ombre dans cette affaire. Elle témoigne également d’un effort pour répondre aux attentes de vérité et de justice exprimées par la population. Les résultats des analyses médico-légales seront déterminants pour établir les responsabilités et faire avancer une enquête devenue emblématique du débat sur la responsabilité des forces de l’ordre.